Pas de président en Grèce, Stavros Dimas ne passe pas au premier tour
par euronews-fr
Seuls 160 députés se sont exprimés en faveur du candidat de la coalition gouvernementale à la présidence de la Grèce, Stavros Dimas. Il lui a manqué 40 voix. Mais il reste encore deux tours, les 23 et 29 décembre, pour que l’unique candidat du pouvoir parvienne à convaincre au-delà de son camp. Dans le cas contraire, la Grèce devrait organiser des législatives anticipées, que Syriza, le parti anti-austérité serait en mesure de remporter. A la sortie du Parlement, le Premier ministre Antonis Samaras s’est toutefois dit “optimiste” : “nous allons réussir à élire un président, les conditions sont difficiles pour le pays et je suis sûr que les députés comprennent que la Grèce ne devrait pas entrer dans une période de trouble.” “L’alarmisme de ces derniers jours et la stratégie de la peur ont échoué” a estimé Alexis Tsipras, le chef de la gauche radicale Syriza. “Demain est un nouveau jour, un jour plus optimiste, on a vu que la démocratie ne peut pas être soumise au chantage.” Syriza, favori des sondages d’opinion, suscite des réserves sur la scène européenne. Car le parti est opposé à l’extrême rigueur imposée au pays par ses créanciers (UE, BCE, FMI) depuis le début de la crise de la dette en 2010, en échange de 240 milliards d’euros de prêts. Selon notre journaliste à Athènes, Stamatis Giannisis, “les 160 votes que le candidat de la coalition au pouvoir est parvenu à rassembler lors de ce premier tour sont encore très très loin des 180 dont il aura besoin au troisième tour si le pays veut éviter des élections générales. Dans le camp du gouvernement, on reste malgré tout confiant, il reste 12 jours pour que les députés indépendants et ceux des petits partis d’opposition changent d’avis”.
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