Nucléaire iranien : les négociations dans une phase difficile
par euronews-fr
Un accord sur le nucléaire iranien n’a jamais semblé aussi proche, mais la dernière ligne droite n’est pas facile pour autant. Les discussions se poursuivent ce samedi à Genève, impliquant tous les poids lourds de la diplomatie internationale. De l’Américain John Kerry au Chinois Wang Yi en passant par les Européens, comme l’Allemand Guido Westerwelle qui se veut d’un optimisme prudent : “Il reste des divergences à surmonter, dit-il. C’est pour cette raison que nous sommes venus à Genève, pour jouer notre rôle afin de permettre qu’on arrive à un accord. C’est un objectif réaliste, mais il reste beaucoup de travail à accomplir.”A l’approche d’un épilogue, les ultimes points d’achoppement sont évidemment les plus délicats à surmonter, comme le laisse entendre le Britannique William Hague : “Il est important de souligner que ces négociations restent très difficiles. Nous ne sommes pas ici parce que les choses sont nécessairement terminées, mais parce que c’est difficile, ça reste difficile. Le fossé est étroit, mais il est profond.”Du côté iranien, le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif a qualifié les négociations de “très difficiles”, soulignant lui aussi les divergences de vues, notamment sur le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium. Téhéran assure qu’il n’est pas question d’y renoncer dans un éventuel accord.“Le thème des négociations aujourd’hui c’est “les complications”, commente la correspondante d’euronews à Genève Fariba Mavaddat. Des complications telles que les participants vont probablement finir par s’entendre sur un accord d‘étape qui conduira à de nouvelles négociations afin de surmonter les obstacles les plus importants.”
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