"Nous ne paierons pas": le président mexicain à propos du mur voulu par Donald Trump
par euronews-fr
De la Californie au golf du Mexique, la frontière Etats-Unis-Mexique est longue d’environ 3200 km. Donald Trump s’est engagé à construire un mur sur à peu près la moitié de cette distance, le reste étant soit une frontière naturelle, soit déjà occupé par une barrière. Reste à savoir qui va payer pour le mur de séparation. Le président américain affirme que c’est aux Mexicains. Hors de question pour le président Pena Nieto, qui a répondu via son compte Twitter. “Je regrette et désapprouve la décision des Etats-Unis de continuer à construire le mur qui, depuis des années, ne nous unit pas mais nous divise. Le Mexique ne croit pas aux murs. Et je l’ai déjà dit mais je le répète, nous ne paierons pas”, a-t-il déclaré. Un mensaje para todos los mexicanos: pic.twitter.com/EFcNh7fQtm— Enrique Peña Nieto (@EPN) 26 janvier 2017 Le ton monte donc entre les voisins. Dans la même allocution, Enrique Pena Nieto appelle les consulats mexicains aux Etats-Unis à se transformer en centre de “défense des droits des migrants mexicains”. Pour rappel, 1120 km de barrière ont été élevés le long de la frontièresous la présidence de Georges W. Bush, déjà censés arrêter les clandestins et le trafic de drogue. Les deux homologues doivent se rencontrer le 31 janvier prochain. L’opposition mexicaine incite le président à annuler son voyage en signe de protestation. Jeudi, le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu’il devrait avoir lieu comme prévu.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
06:22Monde - Présidentielle américaine : Donald Trump en avance face à Kamala Harris, découvrez les premiers résultats
-
06:16Monde - L'optimisme gagne le camp Trump, qui enlève un Etat clé
-
06:11Économie - Quand la Chine menace: des étudiants taïwanais conçoivent des drones en vue d'une potentielle attaque
-
06:00Auto - Hyundai Inster Cross : le petit SUV électrique au look baroudeur
-
00:57Sports - Real Madrid : Ancelotti, « Nous ne sommes pas bien moralement »