Lycéennes kidnappées au Nigeria: le président demande l'aide des Etats-Unis
par euronews-fr
Au Nigeria, les familles des lycéennes kidnappées se sont à nouveau mobilisées ce dimanche dans la capitale du Nigeria, Abuja. Elles réclament la libération de leur filles ou de leurs sœurs, actuellement au mains des islamistes de Boko Haram. Elles réclament surtout une plus grande transparence et une plus implication des autorités dans les recherches.“Les autorités mentent sur le sort des disparues, affirme Martha, la mère d’une des filles kidnappées. On nous cache des choses depuis le début, et ça continue. En fait, les dirigeants n’ont rien fait jusqu‘à présent.” Trois semaines après cet enlèvement massif, le président nigérian Goodluck Jonathan s’est exprimé sur le sujet. Dans une interview télévisée, il en a appelé à l’aide des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Chine. Il a aussi demandé une plus grande coopération des parents des filles kidnappées. D’après Goodluck Jonathan, certaines familles ne se sont pas manifestées auprès de la police pour transmettre l’identité précise de leur enfant.Plus de 200 lycéennes ont été kidnappées à Chibok dans le nord-est du pays. Certaines ont réussi à s’enfuir au moment de l’enlèvement. Deux d’entre elles ont d’ailleurs raconté ce qui s’est passé, dans une interview publiée ce dimanche dans un quotidien nigérian. “Les assaillants nous ont fait croire qu’ils étaient des soldats, explique l’une des deux lycéennes. Quand on a découvert la vérité, il était trop tard. Ils ont mis le feu à l‘école. Ils criaient et ils étaient grossiers”.
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