Lviv : second front anti-Ianoukovitch
par euronews-fr
La contestation s‘étend en Ukraine. L’opposition avait appelé tous ceux qui ne peuvent se rendre à Kiev à s’en prendre aux autorités régionales. A Lviv, c’est ce qui s’est passé. Des centaines de personnes ont envahi le bâtiment de l’administration et forcé le chef de la région à démissionner. Une fois libéré des manifestants, Oleg Salo, a déclaré que cette démission contrainte n‘était pas valable. Mykhaylo Dubyak, notre envoyé à Lviv, joint par téléphone, nous explique la situation : “Une fois que ces gens ont forcé le bâtiment de l’administration régionale, d’autres sont arrivés. Les protestataires ont prévu de rester toute la nuit et continuent de réclamer la démission totale et définitive des autorités régionales de Lviv. Chacun sait que le chef de cette administration a été nommé sur ordre direct du président, c’est donc un protégé de Ianoukovitch.” “A l’heure actuelle, la situation est calme. Le bâtiment des autorités régionales est assiégé, mais la police ici ne bouge pas. Les gens sont trop nombreux peut-être. Il n’y a aucun affrontement et donc personne n’a été blessé.”Oleg Salo est d’autant peu apprécié à Lviv qu’il était le chef de la police en 2004, pendant la révolution orange et qu’il était contre. Le maire de Lviv soutient ses habitants : il ne fera appliquer aucune des lois anti-protestations dans sa ville.
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