Les raids contre le groupe EI se renforcent à Kobané
par euronews-fr
21 raids en 48 heures. De l’autre côté de la frontière turque, la ville syrienne de Kobané est apparue ensevelie sous d‘épaisses fumées grises.Les forces kurdes y livrent une lutte acharnée contre les djihadistes de l’Etat islamique, qui, pour la première fois, ont atteint le centre de la ville.Aussi les frappes américaines et saoudiennes se sont elles intensifiées.“Les forces de la coalition ont lourdement bombardé les positions du groupe Etat islamique, précise le correspondant d’euronews en Turquie Bora Bayraktar. Vous voyez, derrière moi, l’est de Kobané est ciblé, et cela a obligé les djihadistes à quitter leurs positions.”Depuis le début de l’offensive djihadiste contre Kobané, le 16 septembre, près de 600 personnes ont péri, et environ 70 villages sont tombés aux mains du groupe Etat islamique. De l’autre côté de la frontière turco-syrienne, de nombreux Kurdes assistent, impuissants, à cette bataille. “Il y a nos proches là-bas témoigne l’un d’eux, nos garçons nos filles ou nos cousins. Nous sommes une seule nation, et c’est pourquoi nous attendons ici. On ne veut pas entendre de mauvaise nouvelle de là-bas.”François Hollande a sommé la Turquie d’ouvrir sa frontière avec la Syrie, mais Ankara refuse pour l’heure de prendre part aux opérations anti-djihadistes.Les chefs militaires des 22 pays de la coalition sont réunis à Washington pour faire le point sur leur stratégie de lutte contre l’organisation Etat islamique.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
06:56Monde - Trump enlève deux Etats-clés, les républicains prennent le contrôle du Sénat
-
06:22Monde - Présidentielle américaine : Donald Trump en avance face à Kamala Harris, découvrez les premiers résultats
-
06:11Économie - Quand la Chine menace: des étudiants taïwanais conçoivent des drones en vue d'une potentielle attaque
-
06:00Auto - Hyundai Inster Cross : le petit SUV électrique au look baroudeur
-
00:57Sports - Real Madrid : Ancelotti, « Nous ne sommes pas bien moralement »