Les ministres kurdes suspendent leur participation aux réunions du gouvernement intérimaire
par euronews-fr
La tension monte en Irak entre les Kurdes et le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki.Les ministres kurdes ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation aux pourparlers pour la formation d’un nouveau gouvernement.Ils n’ont pas supporté que Nouri al-Maliki parle d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, comme d’une base arrière pour les opérations terroristes.Pour le journaliste irakien, Subhi al-Badri, “les accusations portées par le Premier ministre Nouri al-Maliki contre la province autonome ne s’appuie sur aucune preuve tangible et personne ne peut étayer ces allégations sans témoignages ni preuves évidentes”.Monsieur Maliki “est devenu hystérique” a de son côté réagi la présidence kurde. Elle a appelé le Premier ministre à s’excuser auprès du peuple irakien et à démissionner.“Le peuple kurde a mal quand il entend ça, car le Kurdistan a protégé Monsieur Maliki quand celui-ci s’opposait à l’ancien Régime et maintenant, il accuse ses anciens protecteurs”, explique Safeen Dizayee, le porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK).Parallèlement, à l’Université de Mossoul, des insurgés sunnites se seraient emparés de 40kg de matériau nucléaires, selon les autorités irakiennes.Informée, l’AIEA a estimé que le matériau en question était “de faible qualité” et qu’il ne présentait pas de risque.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
12:21Monde - Avec Trump, le retour de "l'Amérique d'abord"
-
12:18Monde - Pollution au Pakistan: les écoles fermées dans la province la plus peuplée
-
12:17Monde - Trump signe un retour historique à la Maison Blanche
-
12:00Sports - Ligue des champions - PSG : Barcola impressionne Pastore
-
07:00Auto - Belle promesse d'avenir : Une nouvelle usine française pour vélos électriques