Les contrats "zéro heure" ou le salarié à la demande
par euronews-fr
Il a honte. Il est en colère. Mais il a peur. Voilà pourquoi William ne nous montrera pas son visage.William travaille dans une usine de biscuits, à Liverpool. Intérimaire, il a signé un contrat “zéro heure” qui ne lui garantit rien : ni temps de travail hebdomadaire, ni salaire minimal.Il ne sait jamais s’il travaillera une heure, deux heures ou trente heures dans la semaine. Et comme il a signé un clause d’exclusivité qui lui interdit d‘être employé ailleurs qu‘à l’usine, il passe son temps à attendre.Chaque matin, William espère recevoir un SMS de son agence d’intérim.Un SMS pour le convoquer au travail, parfois dans l’heure qui suit. Et s’il est malade, alors tant pis pour lui.“Un arrêt maladie !? Non. Si tu es malade, tu n’es pas payé”, grimace le jeune homme. “Si tu es au travail, tu es payé. Si tu n’es pas au travail, tu n’es pas payé. C’est aussi simple que ça.” “Quand ma fille est née, j’ai demandé le congé paternité auquel j’ai droit. Je suis allé à mon agence d’in
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
01:03France - Slimane, visé par une plainte pour harcèlement sexuel, remporte un NRJ Music Award
-
00:52Monde - Harris et Trump dans l'escalade verbale pour arracher des Etats clés
-
01/11Sports - Ligue 1 : Fofana, David, Niakhaté... Les tops/flops de LOSC - OL
-
01/11Monde - Le Liban accuse Israël de refuser une trêve après une série de frappes sur Beyrouth
-
01/11Auto - Ferrari F80 : 1 200 chevaux grâce à un V6 hybride