Les civils attendent toujours d'être évacués d'Alep-est
par euronews-fr
Mercredi, ils s‘étaient mis en route pour rejoindre les bus acheminés pour les évacuer. Mais 24 heures plus tard, ils sont toujours à Alep. Les bus sont repartis. Vides. Les habitants des quartiers encore aux mains des rebelles attendent, affamés et terrifiés, que la trêve soit enfin respectée et que les bombardements cessent pour pouvoir partir. Ils sont “environ 100.000 (...) piégés sur un territoire de 5 km carrés” selon Médecins du Monde. “L‘évacuation devrait survenir dans les heures qui viennent”, avaient fait savoir ce mercredi soir plusieurs groupes rebelles, affirmant qu’un nouvel accord avait été trouvé. Une annonce démentie dans la nuit de mercredi à jeudi par une source proche du régime syrien mais confirmé par une autre. C’est donc le chaos qui perdure à Alep, ville symbole de la guerre qui sévit en Syrie depuis mars 2011. Le cessez-le-feu qui devait s’imposer ce mercredi n’aura tenu que quelques heures, les violences et les bombardements ayant repris dans la matinée. Chaque camp accuse l’autre d’avoir enfreint l’accord conclu mardi sous l‘égide de la Russie et de la Turquie. Il prévoyait l‘évacuation des blessés et des civils, puis des insurgés. D’après un groupe rebelle, le régime syrien souhaiterait lier l‘évacuation d’Alep à une levée du siège par les rebelles des villages de Fouaa et Kafraya dans la province d’Idleb. Avec AFP et Reuters.
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