Le Bangladesh commémore le premier anniversaire du drame du Rana Plaza
par euronews-fr
La plaie est toujours grande ouverte. Nous sommes à Dacca, au Bangladesh, sur les ruines du Rana Plaza, où plus d’un millier d’ouvriers du textile trouvèrent la mort dans l’effondrement de ce bâtiment. Un an après le drame, des familles pleurent encore des proches disparus, dont les corps n’ont pas pu être retrouvés ou identifiés.“Je n’ai trouvé ma fille nulle part’‘, explique Rachida, ‘‘et les échantillons ADN que j’ai fournis n’ont rien donné. Personne d’autre qu’Allah ne sait ce qui est advenu de son corps.’‘Pour les survivants du drame, le traumatisme est également profond. Reshma est restée coincée 17 jours sous les décombres du Rana Plaza.“Je ne supporte pas l’obscurité dans ma chambre. Je laisse toujours la lumière allumée la nuit. Si la lumière est éteinte, je commence à paniquer. J’ai l’impression d‘être encore dans le bâtiment.’‘Survivants et familles des victimes ne cessent de manifester pour réclamer des indemnisations, qui arrivent au compte-gouttes. En plus des 1335 victimes, 2000 ouvriers ont été blessés dans l’accident. Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore retrouvé d’emploi et ont reçu des traitements insuffisants.Le drame du Rana Plaza, le 24 avril 2013, restera comme l’une des pires catastrophes de l’industrie textile.
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