La Turquie refuse l'envoi de soldats à Kobané
par euronews-fr
Malgré les bombardements de la coalition ce jeudi encore sur Kobané, la troisième ville kurde de Syrie est toujours le théâtre de combats de rue acharnés. Les jihadistes sont maîtres d’un tiers de la ville, une situation que les kurdes réfugiés de l’autre côté de la frontière en Turquie, ne peuvent regarder qu’avec impuissance. Le gouvernement turc, lui, refuse d’agir, comme le réclame la coalition internationale : “Ce n’est pas réaliste d’attendre de la Turquie qu’elle mène une opération avec des troupes au sol toute seule, a répété le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Les négociations avec nos alliés continuent. La Turquie n’hésitera pas à remplir sa part quand une décision commune sera prise.” Les Etats-Unis n’apprécient pas la position attentiste de la Turquie, et ne partagent pas non plus l’idée d’une zone tampon, défendue par Ankara et Paris. La Turquie redoute de surcroît que les frappes de la coalition ne renforcent le régime du président syrien Bachar al-Assad, sa bête noire. A Kobané le rapport de force est défavorable aux Kurdes, les jihadistes possédant des véhicules blindés et des armes sophistiquées. Et les voilà aussi qui paradent dans cette vidéo de propagande. Ils y montrent fièrement les armes qu’ils ont volé aux combattants peshmergas.
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