La jeune fille à la perle rentre chez elle

par euronews-fr

“La jeune fille à la perle” de Vermeer a enfin pu regagner son écrin. Celui ci, le Mauritshuis Museum vient de rouvrir ses portes après deux années de travaux. La restauration de cet ancien hôtel particulier du XVIIe siècle à La haye a coûté quelque 30 millions d’euros. La tournée mondiale de “La jeune fille à la perle” et son succès a aidé à financer les travaux.Emilie Gordenker est la directrice du musée : “La jeune fille à la perle” que l’on appelle aussi la “Mona Lisa du Nord” est la toile maîtresse du musée, il n’y a pas de doute. Sa renommée est mondiale et elle a été une grande ambassadrice pendant son tour du monde. Et ce que nous constatons c’est que les gens viennent voir la jeune fille mais ils restent pour voir les autres oeuvres.”Plusieurs autoportraits de Rembrandt et sa célèbre “Leçon d’anatomie du docteur Nicolaes Tulp” (1632), le “Taureau” (1647) de Paulus Potter ou la “Société joyeuse (la famille du peintre)” (1665) de Jan Steen sont également accrochés aux murs recouverts de soie française.Le “Chardonneret” (1654) de Carel Fabritius, élève de Rembrandt et maître de Vermeer, a pris une place essentielle dans cette petite collection rassemblant 800 oeuvres, Emilie Gordenker : “Il y a quelque chose au sujet des tableaux néerlandais de l‘âge d’or qui reste très accessible. Ils ne sont pas très grands, ils représentent des histoires et des choses qui parlent encore aujourd’hui. On regarde par la lorgnette de l’histoire mais on se reconnaît soi même, on reconnaît les paysages, les choses dans ces tableaux, c’est vraiment une expérience fascinante.”A l‘époque de l’Age d’or néerlandais, soit tout le XVIIe siècle, les Pays-Bas dominaient le commerce mondial et la richesse du pays permettait aux nouveaux bourgeois de commander de nombreux tableaux, portraits ou paysages, et de se démarquer des thèmes religieux chers à la Renaissance italienne.

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