La guerre des mots entre l'Iran et l'Arabie Saoudite atteint son paroxysme
par euronews-fr
Les tensions sont à leur comble entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, quelques jours avant le début du pèlerinage à la Mecque. Car cette année, les Iraniens en sont privés. L’Arabie Saoudite et l’Iran n’arrivent pas à trouver un accord sur les conditions de leur participation. En toile de fond, la catastrophe de l’année dernière. Entre 769 et 2300 pèlerins selon les sources, dont plus de 450 Iraniens, avaient trouvé la mort dans une bousculade au hajj. Depuis, les deux camps s’accusent réciproquement via des joutes verbales plus que virulentes. Récemment, le président iranien Hassan Rohani a accusé les reproché aux Saoudiens de “n’avoir présenté ni excuse ni dédommagement.” “L’année qui a suivi ce drame, ils n’ont même pas consulté les autres musulmans concernant l’organisation du pèlerinage. Et ils n’ont pas non plus l’intention de le faire à l’avenir”, a-t-il dit. De son côté, le grand mufti saoudien a accusé les Iraniens de “ne pas être des musulmans”, notamment en raison de leur hostilité envers les Sunnites. Mais au-delà de la dispute sur le hajj, l’Iran chiite et l’Arabie Saoudite sunnite sont depuis des années engagés dans des luttes d’influence par procuration, notamment dans les conflits au Yémen et en Syrie. Les deux pays s’opposent aussi sur toutes les crises régionales.
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