L'organisation terroriste État islamique frappée en plein coeur en Syrie
par euronews-fr
Pour la première fois, juste avant l’aube, les États-Unis ont bombardé des positions du groupe jihadiste Etat islamique en Syrie. Sur les médias sociaux, des activistes syriens rapportent des explosions à Raqa et dans le gouvernorat d’Idleb. La ville de Raqa est de facto le centre du pouvoir du Califat qu’affirme avoir établi l’EI sur l’Irak et la Syrie. Le Pentagone a confirmé qu’avions de chasse, bombardiers, missiles tomahawk et drone Raptor étaient engagés dans cette opération. La Syrie avait été informée par les Etats-Unis des frappes sur son territoire. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus d’une vingtaine de combattants ont péri à Raqa. Plusieurs pays arabes alliés participent d’une manière ou d’une autre à ces frappes : ravitaillement, autorisations de survol… Il s’agirait du Bahreïn, du Qatar, de la Jordanie, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Barack Obama a donné son feu vert à cette opération quelques heures avant sa prise de parole à l’ONU et il va encore tenter d’attirer d’autres gouvernants dans la lutte contre l’Etat islamique. En Irak, les jihadistes sont la cible de bombardements quotidiens par l’armée américaine depuis le 8 août. Jusqu’ici, seule la France a, elle aussi, bombardé l’EI en Irak. C‘était la semaine dernière.
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