L'Irak s'enfonce dans le chaos
par euronews-fr
Le parlement a levé sa séance dans le désordre général sans même réussir à enclencher le processus de formation d’un gouvernement pourtant nécessaire face à l’offensive jihadiste qui menace le pays d‘éclatement.Le Premier ministre sortant chiite Al-Maliki a été la cible des Kurdes et des sunnites. Selon la Constitution, les députés doivent commencer par élire le chef du Parlement, première étape dans le processus de formation d’un cabinet.Sur le terrain, les forces kurdes affirment qu’elles ont repris la région de Kirkouk, importante cité pétrolière, alors que cette dernière était passée sous le contrôle des jihadistes sunnites. Depuis leur offensive éclaire lancée le 9 juin dernier, ils se sont rebaptisés en “État islamique” et ont proclamé dimanche dernier un “califat” sur les territoires conquis entre Alep dans le nord de la Syrie voisine et la province de Diyala dans l’Est irakien.Pour aider le pouvoir irakien, de nombreux pays se mobilisent. La Russie a envoyé des avions tandis que les Etats-Unis ont déployé des conseillers militaires et 500 soldats pour protéger l’ambassade et l’aéroport de Bagdad. Le voisin iranien se dit prêt à livrer des armes si Bagdad le lui demande. Et, l’Arabie saoudite a promis une aide financière d’un demi-milliard de dollars au “peuple irakien”, par l’intermédiaire d’organisations de l’ONU.
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