Iran : un lac qui pourrait disparaître d'ici deux ans
par euronews-fr
Le Lac Oroumieh en Iran est un des plus grands lacs salés au monde. Un lac menacé de disparition. Au cours de cette dernière décennie, il a perdu 80% de sa superficie. Changement climatique, irrigation et construction de barrages sur les rivières en amont sont montrés du doigt. Le lac, qui était une destination touristique et un lieu de passage pour les oiseaux migrateurs, pourrait disparaître dans deux ans. “Dans le passé, constate un habitant, quand le lac vivait encore il y avait des paysages formidables et beaucoup de touristes venaient ici. Il y avait de la vie sauvage, des oiseaux migrateurs, c‘était très beau.”Désormais les bateaux rouillent dans la boue. L’eau laisse derrière elle le sel qui représente une menace pour les cultures environnantes et pour les quelque trois millions de personnes qui vivent dans ses environs. “Nous sommes profondément choqués et tristes de voir le lac dans cet état, constate un touriste. Nous sommes venus il y a quelques années et la situation n‘était pas aussi mauvaise. je suis très déçue aujourd’hui. Hier soir quand je conduisais sur l’autoroute en voyant le soleil couchant nous pensions que c‘était la réflexion du soleil sur l’eau mais en fait c‘était sur un désert de sel”. Des chercheurs de cinq universités iraniennes ont été mis à contribution pour trouver des solutions. Parmi les plans gouvernementaux qui essayent de renverser la tendance, de nouvelles techniques d’irrigation sont mises en avant.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
13:55Sports - Vendée Globe : "Superstitieuse", Davies a préféré être prudente
-
13:39France - Bayrou dans le Pas-de-Calais pour les 50 ans de la catastrophe minière de Liévin
-
13:33Monde - Crash d'Azerbaijan Airlines: la Russie affirme que des drones ukrainiens attaquaient Grozny
-
13:13France - Manuel Bompard, homme de l'ombre des Insoumis passé sous les feux des projecteurs
-
06:00Auto - Pourquoi les voitures électriques se font-elles plus souvent percuter par l'arrière ?