Ianoukovitch, figure honnie en Ukraine
par euronews-fr
Si Washington a estimé ce vendredi que Viktor Ianoukovitch n’avait plus aucune légitimité à diriger l’Ukraine, le président ukrainien déchu ne voit pas les choses de la même façon. “Je reste le chef légitime de l‘État ukrainien”, a-t-il déclaré lors de sa première apparition en public depuis sa destitution.La conférence de presse a duré plus d’une heure et s’est déroulée dans une ambiance électrique. Viktor Ianoukovitch a notamment accusé l’Occident d’une “politique irresponsable” et d’avoir montré trop d’indulgence envers Maïdan. Sur la place de l’Indépendance, des Ukrainiens en deuil se rassemblent encore et encore pour rendre hommage aux personnes tuées lors des affrontements. Ici, parler de Ianoukovitch relève presque du blasphème. “Cet homme n’est personne. Il n’a nulle part où revenir. Ses seuls supporters sont les Ukrainiens des régions de l’est ou des personnes comme lui, qui emprisonnent les gens. Les gens ont peur maintenant, ils sont effrayés, et même ses partisans ne sortiront pas pour le soutenir. C’est la même chose en Crimée, les gens le détestent tellement”, dit un homme. Réactions en Crimée justement où ce vendredi, porte-avions et blindés russes se sont déplacés afin de protéger les pro-russes, majoritaires dans la péninsule. “Je pense que Ianoukovicth n’a pas été à la hauteur des espérances de la nation. Et ce qui s’est passé aujourd’hui est en grande partie sa faute. Selon moi, même ceux qui ont cru en lui, ne vont plus le soutenir”, assure une résidente de la Crimée.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
18:36Économie - Le dirigeant des activités d'AstraZeneca en Chine en détention
-
18:30Auto - Aston Martin Vantage AMV24 Edition : pour célébrer les 24h de Spa
-
18:30Sports - Angers : Dujeux a vu des Parisiens « très bons » contre l'Atlético
-
18:22Monde - Biden promet une "transition pacifique" avec son ennemi juré Trump
-
18:22Politique - "C’est inacceptable" : Bruno Retailleau demande des explications au PSG après la banderole en soutien à la Palestine