Hongrie : journée d'"indignation" contre la politique du gouvernement
par euronews-fr
En face du Parlement à Budapest, ils étaient des dizaines de milliers réunis contre la politique du Premier ministre Viktor Orban.C’est la cinquième grande manifestation organisée dans le pays depuis trois semaines. Au début, la mobilisation visait un projet de taxe sur les téléchargements sur internet, puis la corruption, après que plusieurs fonctionnaires se voient refuser l’entrée aux Etats-Unis, pour des faits présumés de malversation.“La corruption s’est répandue en Hongrie, et c’est impossible d’avoir un niveau de vie correct. Ces dernières années – comme on l’a entendu dans les discours – beaucoup de choses terribles se sont déroulées et le pays a emprunté une mauvaise voie” dit une manifestante.“J’ai travaillé 42 ans, je ne savais pas ce qu‘était le chômage. Mais maintenant je le vois partout et mes petits-enfants me disent qu’ils n’ont pas de travail. Donc il faut manifester, il faut bien que les pauvres gagnent leur vie” estime un retraité.Après les énormes manifestations d’octobre, le gouvernement a abandonné son projet de taxe internet. Mais la directrice du fisc, accusée de corruption n’a pas démissionné.A l’issue du rassemblement d’hier, quelques échauffourées ont eu lieu avec la police.“Au même moment où se déroulait cette manifestation à Budapest, d’autres ont eu lieu à travers tout le pays ainsi que dans des capitales européennes, à l’initiative d’expatriés hongrois” précise Andrea Hajagos, notre correspondante à Budapest.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
20:25Sports - Lyon : Une offre formulée pour Gift Orban
-
19:48Monde - Une voyageuse contrainte de passer 14h avec un enfant sur les genoux pour ne pas être expulsée de son vol
-
19:44France - Immobilier: appel à témoins autour d'un influenceur soupçonné d'escroquerie
-
19:38Politique - Mayotte : la réaction surprenante d’Élisabeth Borne, prise à partie par des professeurs
-
07:00Auto - En 2025, les radars sanctionneront trois infractions supplémentaires