Grogne au sein de Boko Haram selon d'anciennes otages

par euronews-fr

Des tensions existent au sein du groupe radical armé Boko Haram au Nigéria. C’est ce qu’indiquent des femmes qui avaient été enlevées par la secte islamiste et libérées la semaine dernière par l’armée nigériane. Elles sont dans un camp qui accueille 275 captives libérées près de Yola, la capitale de l‘État du nord-est d’Adamawa. “Ils se plaignaient toujours que leur leader, je ne me rappelle pas de son nom maintenant, que leur leader les avait trompés en combattant et tuant au nom de la religion et que maintenant, les infidèles les tuaient, raconte Hanuta Musa. (Ils se plaignaient ) qu’on ne leur donnait pas assez d’armes à feu et que rien de bon ne leur arrivait”. C’est un calvaire qu’ont vécu ces femmes. Certaines ont subi des mariages forcés, des sévices sexuels et des pressions psychologiques. D’autres ont été obligées d’aller combattre sur le front. Binta Ibrahim raconte ce qui s’est passé pour des captives qui ont refusé d‘épouser des jihadistes de Boko Haram. “Ils nous ont

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