Fièvre acheteuse en Grèce, de peur d'une banqueroute
par euronews-fr
Dans les rues d’Athènes, les magasins ne désemplissent pas. Les retraits sont toujours limités à soixante euros par jour, mais les Grecs qui peuvent se le permettre, préfèrent réaliser des achats, de peur de voir leur argent englouti par les banques, si elles devaient fermer pour de bon. Les bijouteries, commerces de luxe ou encore d‘électroménager ne désemplissent pas. “Les deux premiers jours, après la fermeture des banques, on n’avait pas de clients. Après les rumeurs de dépôts de bilan des banques, les gens ont commenceé à acheter de l‘électroménager. Maintenant, on a doublé nos bénéfices”, témoigne un vendeur. En pleine tourmente financière, le gouvernement grec a annoncé que deux des quatre principales banques grecques pourraient bientôt fermer définitivement. Depuis quelques jours, déjà, la population se presse aussi pour les produits de première nécessité, pour faire le plein de nourriture, d’essence, ou encore de médicaments.
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