Fetullah Güllen : l'ancien allié d'Erdogan devenu ennemi juré
par euronews-fr
Il est exilé depuis 1999 aux Etats-Unis, en Pennsylvanie. Fethullah Gülen, 75 ans, est accusé d’avoir été l’un des instigateurs du coup d’Etat manqué en Turquie. Chef d’une puissante et opaque confrérie religieuse sunnite – Hizmet – Gülen est désormais visé par un nouveau mandat d’arrêt délivré jeudi par un tribunal d’Istanbul. Biographie de Fethullah Gülen, visé par un mandat d’arrêt turc l’accusant d‘être le cerveau du coup d’Etat manqué pic.twitter.com/iIgA0WIAOe— AFP USA (@AFPusa) 5 août 2016 Vendredi, dans une nouvelle diatribes contre Gülen, Recep Tayyip Erdogan, le présiden turc, a promis une guerre totale contre son mouvement.“Nous sommes déterminés à couper tous les liens entre le monde des affaires et cette organisation qui a du sang sur les mains”, a-t-il déclaré. L’“ex-imam”:http://www.franceculture.fr/emissions/le-portrait-du-jour/limam-turc-fethullah-gulen, devenu la bête noire du président turc, a de nouveau nié toute responsabilité dans cette tentative de renversement du pouvoir qui a fait 272 victimes, selon le gouvernement turc.Dans un communiqué il écrit : “Il est établi que le système judiciaire turc n’est pas indépendant. Ce mandat d’arrêt est un autre exemple de la tendance du président Erdogan à l’autoritarisme et à s‘éloigner de la démocratie.” La Turquie avait déjà émis un mandat d’arrêt contre M. Gülen en décembre 2014 notamment pour avoir “ dirigé une organisation terroriste armée” après que les relations avec le présiden turc, son ancien allié, s‘étaient dégradées en raison d’un scandale de corruption impliquant des proches du président et des ministres. Depuis, le régime turc se livre à une véritable guerre contre les « gülenistes ». Erdogans’attaque aux entreprises liées à Gülenhttps://t.co/HDlnJDuEVZ pic.twitter.com/ImXGc6gBJe— Le Matin (@Lematinch) 4 août 2016 En réponse à la répression lancée contre ses adeptes, en 2014, Fettullah Gülen les avait encouragés à résister et à s’unir “dans les valeurs humanitaires internationales”. Depuis, le président turc a fait son mea culpa, reconnaissant n’avoir pas su déceler le vrai visage de son partenaire, devenu ennemi juré. La demande d’extradition de Fethullah Gülen devient en tous cas une pierre d’achoppement dans les relations américano-turque tant que les Etats-Unis refuseront de l’extrader. Avec Agences
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