Fermeture du camp de détention de Manus, la peur des réfugiés
par euronews-fr
C’est ce mardi que doit officiellement fermer le centre de détention de l’île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un camp controversé géré par l’Australie et dans lequel se trouvent plus de 600 réfugiés et demandeurs d’asile qui refusent leur transfert vers des centres de transit et craignent d’être évacués de force par les autorités locales. Mais la justice de Papouasie-Nouvelle-Guinée a jugé anticonstitutionnelle la détention de réfugiés à Manus et l’Australie a accepté de fermer le camp malgré les protestations de nombreuses associations sur son sol. « Ce que fait le gouvernement en ce moment, c’est pousser 600 personnes hors du centre de détention vers d’autres endroits sur l’île de Manus où ils ne sont pas en sécurité et où ils n’ont accès à aucun service », a expliqué Ian Rintoul, porte-parole de l’ONG Refugee Action Coalition, lors d’une manifestation à Sydney. L’Australie est vivement critiquée pour sa politique très dure vis-à-vis des demandeurs d’asile et essuie régulièrement les foudres de l’ONU qui a appelé plusieurs fois Canberra à assurer la protection de ses réfugiés. It was my honour to join some of the Manus guys today in a peaceful protest to defend their human rights. pic.twitter.com/tv1hOle7Ot— Nick McKim (@NickMcKim) 31 octobre 2017
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