Donald Trump retire les Etats-Unis du traité de libre-échange transpacifique
par euronews-fr
Comme annoncé durant sa campagne, Donald Trump a entamé sa présidence en signant l’acte de retrait des Etats-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP), dont l’administration de Barack Obama avait fait l’une de ses priorités. Fin du TPP pour les Etats-Unis Après un premier week-end chaotique au cours duquel ses opposants ont fait une démonstration de force dans la rue et son porte-parole a été accusé de mensonge, le président républicain veut agir vite. “Nous en parlions depuis longtemps”, a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de la signature dans le Bureau ovale, jugeant que le retrait du TPP était “une bonne chose pour le travailleur américain“. Durant sa campagne, Donald Trump avait dénoncé un accord “terrible” et promis de s’en retirer au plus vite. L’administration Obama le présentait au contraire comme le nec plus ultra de tous les traités de libre-échange, car cet accord va bien au-delà de la simple levée des barrières douanières. Il prévoit aussi la levée de barrières non-tarifaires, comme l’ouverture des appels d’offres nationaux par les pays membres aux entreprises étrangères sans avantages indus pour leurs propres entreprises publiques, ou encore le respect du droit du travail selon les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT). De nombreuses ONG dénonçaient cependant les effets pervers d’un texte jugé opaque sur les droits des travailleurs, l’environnement, la perte de souveraineté ou encore l’accès aux médicaments. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, grand défenseur de l’accord, avait reconnu fin 2016 que le TPP sans les Etats-Unis “n’aurait pas de sens”. Le traité a été signé par 12 pays : Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Etats-Unis et Vietnam. Prochaine cible : l’Aléna Sans perdre de temps, le président républicain entend redessiner les contours des accords commerciaux, certains anciens, liant les Etats-Unis au reste du monde. Il a annoncé dimanche qu’il allait commencer à renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les dirigeants du Canada et du Mexique qu’il doit voir prochainement. Une rencontre avec son homologue mexicain Enrique Peña Nieto est notamment prévue le 31 janvier. Ce denier a indiqué lundi qu’il ne souhaitait “ni confrontation, ni soumission”, appelant au dialogue et à la négociation avec les Etats-Unis. Le Canada, de son côté, ne devrait pas avoir “à trop se préoccuper” de la renégociation de l’Accord de libre-échange a estimé lundi un conseiller du président américain Donald Trump. “L’une des choses importantes est le point de vue exceptionnellement positif” que Donald Trump a du Canada, a dit Stephen Schwarzman, qui dirige le forum stratégique mis en place en décembre par le président américain pour évaluer sa politique économique. Le Canada et les Etats-Unis sont parmi les plus grands partenaires commerciaux de la planète, avec des échanges qui ont totalisé près de 5
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