Burkina Faso : l'armée consolide son pouvoir pas à pas
par euronews-fr
Au terme d’une journée marquée par une grande confusion, l’armée a paru consolider son pouvoir dimanche. Elle a pris le contrôle de la place de la Nation, lieu emblématique de la révolte populaire qui a chassé vendredi le président Blaise Compaoré. Quelques milliers de manifestants s’y étaient rassemblés le matin. L’accès leur est désormais interdit. Puis des soldats ont investi la radio-télévision nationale (RTB). Un ancien ministre, le général Kouamé Lougué, et la dirigeante d’un petit parti de l’opposition, Saran Sérémé, avaient tenté de s’auto-proclamer chef de la transition. Sans succès.En fin de journée, le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a reçu les responsables de l’opposition. Et en soirée, son porte-parole, le colonel Auguste Barry, a lu un communiqué réaffirmant l’engagement des militaires à mettre en place un régime de transition “par un large consensus”. En assurant que le pouvoir “ne l’intéresse pas” et que “seul l’intérêt supérieur de la Nation prime”.Un engagement auquel la population ne croit pas. Ni la communauté internationale. La mission de médiation internationale, formée des Nations unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réclame une transition conduite par un civil. Sous peine de sanctions.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
22:40Sports - Angers : Dujeux, un an après le décès de sa femme, a "tenu grâce au football"
-
22:32Monde - Un missile russe fait exploser le Père Noël : l'étonnant scénario d’une vidéo diffusée par des médias pro-Kremlin
-
22:14Économie - Wall Street termine la semaine sur une note maussade
-
22:06Monde - Des soldats nord-coréens blessés morts en Ukraine, Washington parle de chair à canon
-
06:00Auto - Pourquoi les voitures électriques se font-elles plus souvent percuter par l'arrière ?