BringBackOurGirls : mobilisation citoyenne et gouvernementale
par euronews-fr
Si la condamnation de l’enlèvement des 220 lycéennes nigérianes par Boko Haram est désormais générale, un mois après les faits, la mobilisation mondiale ne ferait que commencer. Le maire de New York, Bill de Blasio, a uni sa voix à celle de la première Dame des Etats-unis, aux millions d’autres qui s’expriment sur les réseaux sociaux et aux quelques centaines dans les rues, devant les consulats du Nigeria. Une manifestante explique aux caméras : “Nous sommes ici en tant que femmes de couleur pour demander au Nigéria de ramener ces jeunes filles. Mais nous demandons aussi aux gouvernements impliqués dans le problème mondial de la traite des femmes de passer à l’action, cette histoire est juste le sommet de l’iceberg.” Autre exemple de mobilisation citoyenne, à Toronto, au Canada, des centaines de personnes ont manifesté, alors que le chef de la diplomatie a promis que son pays se joindrait aux efforts de recherche en envoyant des équipes et du matériel. Aux côtés des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne, et de la Chine, Interpol a aussi offert son aide. Les autorités nigérianes qui ont réclamé cette aide il y a six jours, après de nombreuses critiques, ont affecté deux divisions militaires à la recherche des lycéennes. L’armée nigériane et la police auraient effectué 250 sorties pour les retrouver. Symbolique mais sans doute très mobilisatrice, l’intervention de Michelle Obama hier va peut-être faire accélérer les choses.
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