Bataclan : un survivant raconte
par euronews-fr
Il est 21h40 ce 13 novembre 2015 lorsqu’un commando de trois djihadites fait irruption en plein concert au Bataclan. Emmanuel Domenach était là. “Je sens des morts autour de moi, je me suis dit : le prochain, c’est moi, raconte-t-il. Et j’ai eu cette réaction qu’aujourd’hui je ne comprends pas, que je n’explique pas, c’est pas moi qui ai pris le contrôle, c’est mon cerveau qui m’a dit : tu te lèves et tu cours, tu cours vers cette porte noire qui est pas loin et tu tentes le tout pour le tout.” Survivant du carnage, il s’efforce aujourd’hui encore de gérer l’après… “Je sais pas si ce sera fini un jour parce que ça m’a changé à tout jamais. Donc j’espère que je sortirai un peu de ce statut de victime mais en même temps c’est très dur de se dire que c’est derrière soi parce qu’on peut pas ignorer. Moi, je découvre l’angoisse, j’ai découvert la dépression, plein de choses. Je peux pas ignorer ça. Je peux pas faire semblant que j’ai changé. Je peux pas dire que je suis le même qu’avant le 13 novembre. C’est pas possible. Donc dire qu’un jour ce sera fini, je ne sais pas.” #Bataclan #Sting nous ne les oublierons pas. Jamais. pic.twitter.com/KCrzrCT0dN— Juliette Méadel (@juliettemeadel) November 12, 2016
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