Après la présidentielle, le Kenya s'enfonce dans la crise
par euronews-fr
Kisumu, le bastion de l’opposition dans l’ouest du Kenya, pousse un soupir de soulagement. Beaucoup d’habitants sont convaincus que le report de l‘élection dans cette partie du pays a permis d‘éviter un massacre. Depuis l‘élection de jeudi, au moins neuf personnes sont mortes dans les violences à travers le pays.“Comme vous le voyez, avec le report de l‘élection, les choses sont revenues à la normale. Les véhicules et les bicyclettes passent, les gens marchent, tout va bien” assure Nicholas Odhiembo, un habitant.Les heurts opposent notamment les kikuyus, l’ethnie d’Uhuru Kenyatta, et des jeunes Luo, la communauté de l’opposant Raila Odinga. Mais pas seulement.“La situation politique nous affecte beaucoup parce que nous sommes frappés par les policiers, en fait nous ne savons pas si ce sont des policiers ou des gens de la milice Mungiki parce que si ce sont des policiers, ils devraient nous protéger, ils ne devraient pas nous frapper” témoigne Millicent Ogombe, une vendeuse de légumes. A Nairobi, la capitale, la situation était calme ce samedi.Les journaux s’interrogent sur une possible issue à la crise. Le jeune Sammy Juma a son idée sur la question : “Les militants du Parti du Jubilé et de la Super Alliance Nationale devraient se retrouver, discuter et trouver une solution. Parce qu’il y a une constitution qui garantit l‘élection.”Ces affrontements ravivent le douloureux souvenir de la présidentielle de 2007 émaillée de violences qui avaient coûté la vie à plus d’un millier de personnes.
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