Accord à minima à Lima sur les engagements de réduction des émissions de CO2
par euronews-fr
Des applaudissements pour saluer la fin de la 20ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques réunit dans la capitale du Pérou. Cette dernière a approuvé à l’arraché ce dimanche les éléments de base d’un futur traité mondial sur le climat. Il devra être conclu lors de la grande conférence de Paris fin 2015. “Permettez-moi de vous dire que ce texte n’est parfait, mais il respecte les positions de toutes les parties et nous sommes tous gagnants, sans exception”, a déclaré le ministre péruvien de l’Environnement Manuel Pulgar-Vidal. Un accord qui est insuffisant pour ces militants écologistes qui attendent plus d’engagements et des financements clairement définis pour lutter contre le réchauffement climatique comme l’explique cette représentante du WWF : “nous sommes venus ici en surfant sur une vague d’optimisme portée par les annonces des États-Unis et la Chine. Nous avons eu beaucoup de bonnes nouvelles venant des pays d’Amérique latine sur les énergies renouvelables, la protection des forêts. Et maintenant, nous avons un texte faible et une route incroyablement difficile pour Paris si voulons avoir un bon accord mondial”. Les engagements de chaque pays devront être donnés d’ici fin mars 2015, mais les pays du Sud attendent des garanties financières incontournables pour s’engager sur la réduction des émissions de CO2. Objectif : une baisse globale des émissions de 40 à 70 % d’ici à 2050 : une nécessité absolue pour parvenir à limiter à 2°C la hausse de la température de notre petite planète bleue.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
21:20Monde - Trump et le MMA, un amour réciproque
-
21:09Sports - Italie-France : Les Bleus revanchards à Milan
-
21:06France - Assassinat de Samuel Paty: la cour commence à examiner l'affaire sur le fond
-
20:58Faits divers - Pyrénées-Atlantiques : un appel à témoins lancé après la tentative d'enlèvement d'une adolescente
-
07:00Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers