Aides sociales : le paradoxe corse

par LePointActu

Si l’île est la région la plus pauvre de France métropolitaine, ses habitants sollicitent moins les minima sociaux. Un phénomène qui ne doit rien au hasard.C'est l'un des paradoxes dont la Corse a le secret. Si l'île est la région la plus précaire de métropole avec 18 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, ses habitants sont aussi ceux qui sollicitent le moins les dispositifs d'aides sociales auxquelles ils ont droit. Revenu de solidarité active, allocation de solidarité spécifique, aides au logement… À l'exception notable du minimum vieillesse, les minima sociaux sont, en Corse, les moins consommés de l'Hexagone.C'est ce qui ressort d'une analyse menée par l'économiste Guillaume Guidoni, dirigeant de la société de conseil en analyse économique Gecodia et fondateur du site Corse-Économie. Avec un constat sans appel : les dépenses sociales nettes des pouvoirs publics s'établissent, dans l'île, à 498 euros par habitant et par an, contre 569 euros pour la moyenne nationale. « Les statistiques sont contre-intuitives au regard des chiffres auxquels on pourrait s'attendre pour une région aussi pauvre, observe Guillaume Guidoni. C'est, par exemple, le cas pour le RSA, puisque la Corse compte à peine 3 % d'allocataires alors que des territoires présentant un niveau de pauvreté élevé mais moins important, comme les Hauts-de-France, enregistrent plus de 6 % de bénéficiaires. »https://www.lepoint.fr/societe/aides-sociales-le-paradoxe-corse-11-06-2022-2479138_23.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr

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