À Remiremont, on a suivi la lutte des Vosgiens pour défendre leur hôpital public

par LeHuffPost

HÔPITAL - « On y tient à notre hôpital. C’est notre vie. » À Remiremont, petite ville vosgienne de 7.700 habitants, au moins un millier de manifestants sont descendus dans les rues, samedi 9 mars, afin de « défendre et maintenir » leur hôpital de proximité, dont les urgences sont fermés la nuit depuis le début de l’année, en plus de voir l’avenir de sa maternité menacé. L’image de l’établissement est aussi ternie par une douzaine de plaintes après des décès suspects.Selon les médias locaux, la police avait décompté 1.500 participants, et les organisateurs 3.000. L’Association pour la défense le maintien et l’amélioration de la maternité (ADEMAT-H) de Remiremont, qui a lancé cet appel à la mobilisation, tenait à marquer le coup pour dénoncer un hôpital public « qui se désintègre jour après jour ».Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, Le HuffPost a suivi sur place cette nouvelle mobilisation pour défendre le service public de santé dans une zone rurale, après plusieurs manifestations importantes pour la même cause dans des villes de taille modeste ces derniers mois aux quatre coins de la France. En septembre dernier, nous avions filmé la révolte des habitants de Carhaix, en Bretagne, contre la fermeture des urgences la nuit.

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