Poursuivi pour meurtre, il porte plainte contre le gendarme enquêteur
par LePointActu
Gilles Tourny coulait une retraite paisible jusqu'au 10 février 2017, quand un juge l'a mis en examen pour le meurtre de son voisin, Fernando Mourao. Un « ami de 40 ans », se lamente l’électricien de 69 ans et père de trois enfants. Le 23 mars 2016, Fernando était passé prendre un café chez les Tourny, dans le Cher. Il devait revenir le lendemain, mais n'est jamais arrivé. Le lendemain, Tourny passe la clôture, pousse la porte et découvre la scène: le cadavre de Fernando gît au sol, couvert de sang. La maison a été retournée et des impacts de balle criblent une vitre du salon. Le voisin prévient les gendarmes, ce qui lui sera reproché par la suite: pourquoi pas les pompiers d'abord ? La victime est morte dans la nuit du 24 au 25 mars, tuée de quatre balles. Onze mois plus tard, en février 2017, les gendarmes viennent arrêter Gilles Tourny et sa femme. L'avocat de Gilles Tourny martèle que le dossier est vide avec aucune preuve matérielle, ni mobile, ni arme, ni aveu... Il rappelle que des menaces de mort avaient été proférées contre la victime mais que cette piste a vite été refermée. Me Cormier vient alors de lancer contre le directeur d'enquête une plainte pour « subornation de témoin » et « violation du secret de l'instruction ». Les parties civiles demandent que « l'instruction explore à fond toutes les hypothèses ». Gilles Tourny est le seul mis en examen dans cette affaire.
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