Autrefois banni, le tatouage d'Okinawa redécouvert par les jeunes générations
par AFP FR
Moeko Heshiki n'est pas une tatoueuse ordinaire: son travail à Okinawa consiste avant tout à créer un lien entre ses clients, descendants du peuple autochtone ryukyu au sud du Japon, et le hajichi, un tatouage traditionnel longtemps interdit. Il était autrefois courant pour les femmes du royaume de Ryukyu d'arborer ces motifs monochromes réalisés à la main, en forme de fines flèches allongées ou de gros points, qui marquaient des moments importants de leur vie. Mais lorsque l'empire du Japon a annexé les îles d'Okinawa en 1879, entamant un processus d'assimilation forcée de la population locale, le hajichi a quasiment disparu, associé dans l'esprit des Japonais aux tatouages dont étaient marqués les criminels.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
05:00Monde - Deux candidats très à droite pour un fauteuil: le chef des Tories couronné samedi
-
04:58Monde - Harris et Trump dans la dernière ligne droite pour arracher des Etats clés
-
04:42Monde - L'issue de la COP16 biodiversité se précise sur la bataille du financement
-
01/11Sports - Ligue 1 : Fofana, David, Niakhaté... Les tops/flops de LOSC - OL
-
01/11Auto - Ferrari F80 : 1 200 chevaux grâce à un V6 hybride