Autrefois banni, le tatouage d'Okinawa redécouvert par les jeunes générations
par AFP FR
Moeko Heshiki n'est pas une tatoueuse ordinaire: son travail à Okinawa consiste avant tout à créer un lien entre ses clients, descendants du peuple autochtone ryukyu au sud du Japon, et le hajichi, un tatouage traditionnel longtemps interdit. Il était autrefois courant pour les femmes du royaume de Ryukyu d'arborer ces motifs monochromes réalisés à la main, en forme de fines flèches allongées ou de gros points, qui marquaient des moments importants de leur vie. Mais lorsque l'empire du Japon a annexé les îles d'Okinawa en 1879, entamant un processus d'assimilation forcée de la population locale, le hajichi a quasiment disparu, associé dans l'esprit des Japonais aux tatouages dont étaient marqués les criminels.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
04:09Monde - L'Amérique fait ses adieux à Jimmy Carter, début de six jours de cérémonies
-
03:33Monde - Le chaos politique s'aggrave en Corée du Sud après une première tentative ratée d'arrêter Yoon
-
01:53Économie - Biden ferme la porte de la sidérurgie américaine à Nippon Steel
-
03/01Sports - Ligue 1 : Guessand, Diop, Mandanda... Les tops/flops de Nice - Rennes
-
03/01Auto - Des batteries fabriquées avec de l'huile de palme