Rentrée des classes : 92 000 écoliers Marseillais retournent à l’école ce lundi
par La Provence
Kits de fournitures, aides au privé, Plan écoles, recrutement d’agents et cantines : le maire DVG de Marseille dévoile les grandes lignes de cette rentrée dont il veut faire la vitrine de son action municipale. Il s'est rendu ce lundi à 8 h 20 à l’école Bonneveine Zenatti (8e) pour participer à la distribution des kits de fournitures scolaires aux élèves avant de se rendre à la pause méridienne à l’école de la Roseraie (7e) pour y présenter l’offre municipale en matière de périscolaire. Au premier jour du retour en classe de quelque 92 000 écoliers à Marseille, le maire DVG Benoît Payan fait le point sur la rentrée pour La Provence. Comment abordez-vous cette rentrée scolaire, la quatrième en tant que maire de Marseille ? Ce sera l’occasion pour nous de faire la démonstration de ce qu’une mairie de gauche est capable de faire : s’occuper de tous les enfants, quels que soient leurs quartiers ou leurs origines. Nous allons rendre du pouvoir d’achat, de la justice sociale et de la dignité aux familles. Nous sommes la ville la plus importante de France à distribuer des kits de fournitures scolaires dont la qualité et la quantité ont été améliorées. Et puis nous allons avoir une succession d’inaugurations d’écoles, de qualité, respectant toutes les normes environnementales et conçues pour les enfants, pensées pour les cinquante ans qui viennent. La Ville étend cette année la distribution des kits de fournitures scolaires aux élèves des écoles privées. Cet investissement public était-il nécessaire alors que ces écoles bénéficient par ailleurs d’une dotation obligatoire de la Ville de 13 millions d’euros ? Ma priorité a toujours été et reste les écoles publiques. Mais quand on connaît la réalité de la ville, on sait que de très nombreuses familles se saignent pour inscrire leurs enfants dans des écoles privées y compris dans des quartiers difficiles, parce qu’elles n’ont pas eu d’autre choix alors que les écoles ont été abandonnées pendant 25 ans. Je ne vais pas punir des enfants de Saint-Mauront (3e) ou de la Viste (15e) sous prétexte qu’ils sont scolarisés dans une école privée et alors que leurs familles ont tout autant besoin d’un coup de pouce que les autres. Je ne les abandonnerai pas. C’est comme les tableaux numériques : nous avons commencé à les installer dans les écoles publiques, nous allons continuer à le faire dans le privé. Ils sont très ludiques et pédagogiques, plébiscités par les enseignants et élèves, on ne veut pas faire de différences. À lire aussi : Logement, écoles de Marseille : ces taches indélébiles sur le bilan de Jean-Claude Gaudin Un rapport sénatorial s’interrogeait en juin sur la soutenabilité du Plan écoles, qui prévoit la rénovation de 188 écoles, financée par l’État à hauteur d’1,5 milliard d’euros, dont 650 millions de garantie d’emprunt…
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