Rabiot, le récit d’une montée en puissance
par La Provence
L'ancien de la Juve, arrivé mi-septembre à court de rythme, vient d'enchaîner trois fois 90 minutes. S'il n'est pas encore à 100 %, il a été bon à Nantes et monte en puissance. Il devrait retrouver les Bleus dans une semaine. Petit à petit, Adrien Rabiot prend ses aises. Sur le terrain, évidemment mais aussi dans le vestiaire (il a chambré sur les réseaux sociaux Neal Maupay après son but) et la coulisse. Dimanche, alors que minuit approchait, il est venu s'exprimer devant les médias après la victoire pénible mais précieuse à Nantes. Qui d'autre qu'un leader naissant aurait pu prévenir Mason Greenwood alors que le Britannique venait d'offrir trois points aux siens et d'inscrire son 7e but en 10 matches ? "Il a du potentiel, ce qu'il faut c'est qu'il maintienne ce rythme-là et pas alterner les matches comme ce soir et comme dimanche dernier. Il y a beaucoup de talent dans cette équipe mais il faut garder de la constance." Des propos qui rappellent ceux de Roberto De Zerbi, avec qui il échange régulièrement, pion essentiel qu'il est dans la maîtrise voulue par l'Italien. "Il est à l'écoute de ce qu'on lui dit, si on se sent bien ou moins bien. On parle beaucoup avec le coach", confirme "Le Duc". À Nantes, comme à Montpellier pour sa première titularisation, Rabiot est resté sobre, a joué très juste la majorité de ses actions, a ralenti ou accéléré le jeu quand il le jugeait nécessaire, et a enchaîné une troisième prestation de 90 minutes, série ternie par le non-match contre le PSG, où il avait à peine surnagé. "Je retrouve petit à petit mes jambes, je suis content d'enchaîner encore un match entier", disait-il juste avant de rentrer à Marseille, le sentiment du devoir accompli. À l'aise au poste de relayeur droit Le milieu de terrain formé à Paris aurait pu embellir son assez bonne prestation par un but du droit, mais sa frappe était repoussée par le poteau d'Alban Lafont. Ses débuts sont très corrects pour un élément qui n'avait pas joué une seule minute, même amicale, entre le 9 juillet et le 29 septembre, soir de ses grands débuts avec l'OM, à Strasbourg. Son association avec Pierre-Emile Hojbjerg, l'autre transfert de l'été surprenant, dans le bon sens du terme, est prometteuse, et son intégration pousse De Zerbi a changé quelque peu son système. De 3-2-4-1 (4-2-3-1 sans ballon), le natif de Brescia a préféré à Montpellier et Nantes un 4-3-3 (4-2-4 en phase défensive) dans lequel Adrien Rabiot, en relayeur droit, semble à son aise."J'ai bien plus joué comme relayeur gauche dans ma carrière, mais il préfère avoir un gaucher à droite et un droitier à gauche dans le jeu qu'il souhaite mettre en place, confirme-t-il. Ce sont des choses auxquelles on peut s'adapter, on sait faire. C'est une position qui me va aussi. À ce poste de relayeur, un peu plus haut, je me sens mieux." Traduction : mieux que le double pivot utilisé contre le PSG, avec Amine Harit plus haut que la paire Rabiot-Hojbjerg. "Après, on n'est pas à un poste où l'on reste absolume
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