Pourquoi l'OM n'y arrive pas au Vélodrome cette saison ?

par La Provence

Un déclic ou des claques ? L'expression est triviale mais elle résume assez bien la situation : l'OM joue gros ce dimanche soir (20h45) au stade Vélodrome contre l'AS Monaco. La deuxième place du classement n'est qu'un des enjeux de la soirée pour Roberto De Zerbi et ses hommes, revenus reposés et oxygénés après leur mise au vert de trois jours à Mallemort. Car le plus gros défi qui attend Adrien Rabiot et ses partenaires est bien celui de s'imposer à domicile. Une affaire qui est loin d'être une sinécure pour les Olympiens, atteints par le désormais célèbre "syndrome du Vélodrome" et victorieux une seule fois dans leur antre (2-0 contre Nice) en cinq rencontres. Après les roustes reçues contre le PSG (0-3) et l'AJ Auxerre (1-3), et malgré le succès en terre lensoise (1-3) le week-end dernier, le technicien lombard attend une réaction de ses ouailles. "Ce sera un match difficile, Monaco est une des meilleures équipes de Ligue 1. On le sait, mais on doit aussi penser à ce qu'on sait faire, à ce qu'on doit améliorer. On doit être vrai. On verra le résultat après", indique De Zerbi. "On sait l'importance du match, acquiesce Pierre-Émile Hojbjerg. Les résultats à la maison n'ont pas été comme on le souhaitait. Il y a un seul chemin, celui de continuer à bien faire les choses, à prendre nos responsabilités, rester ensemble et défendre les valeurs qui représentent l'OM. Tous les joueurs et le staff ont envie de donner du bonheur aux supporters, on veut leur faire plaisir, leur montrer qu'on est ambitieux. On ne peut pas se mentir sur les résultats, mais on a la chance de pouvoir montrer autre chose. On se le dit, on le sent entre nous." "Je veux toujours que mes joueurs se sentent libres sur le terrain, je ne veux pas avoir des petits soldats ou devoir les contrôler comme dans un jeu vidéo. C'est mon premier principe de vie, mais c'est aussi un jeu collectif, il faut des règles sinon c'est l'anarchie et tout le monde fait ce qu'il veut sur le terrain. On doit s'habituer au Vélodrome, exprimer notre plein potentiel. D'un point de vue extérieur, ça peut paraître étonnant de gagner six fois à l'extérieur et une seule fois à la maison. On joue bien en déplacement, même si on n'est pas non plus les "Galactiques", on a du cœur et on s'applique, mais on ne le reproduit pas au Vélodrome. Ce n'est pas parce qu'on ne le veut pas, mais parce qu'on n'arrive pas encore à faire ce qu'on voudrait", insiste l'Italien. Titillé sur l'absence d'engagement flagrant sur le terrain, Hojbjerg nie l'évidence. "Je ne suis pas d'accord sur le manque d'envie. On a discuté entre nous pour savoir comment améliorer les choses. On sait que les matches à domicile sont un axe de progression. C'est facile de le dire devant un micro, mais j'ai envie de le montrer sur le terrain", assure le Danois. Face à une formation au milieu de terrain fourni, douchée par Benfica (2-3) mercredi en C1, l'idée ne sera en tout cas pas d'abandonner la possession pour piquer en contre.

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