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Pollution de l'eau du lit du Jarret à Plan-de-Cuques, la mairie porte plainte

par La Provence

L’alerte donnée par le propriétaire d’un chien ressorti tout noir du cours d’eau a entrainé la mobilisation d’une entreprise de pompage. Les dégâts, circonscrits sur 80m2, ont un impact grave sur la biodiversité. A Plan-de-Cuques, on n’entend plus les grenouilles chanter depuis deux soirs. La faute à un déversement illégal de plusieurs centaines d’huile de vidange automobile, comme l’indique l’entreprise chargée du nettoyage de la zone. Trois techniciens arrivés de bonne heure, ce matin, ont procédé au pompage de 8m3 d’eau souillée par le pétrole dans le lit du Jarret, qui borde le parc du Bocage où la pollution a été constatée. “La mairie dispose de bons indices” pour retrouver le coupable Les services de la mairie indiquent que le déversement de cette huile a eu lieu lundi soir, après qu’un maître-chien a retrouvé son chien "noir jusqu’au cou" après sa balade quotidienne pour le promener et lui permettre de se rafraichir dans l’eau. "C’est l’un des seuls points d’eau naturelle dans le secteur. Je viens tous les jours de Saint Mitre pour promener mon chien Max. En voyant que ses poils avaient changé de couleur et qu’il sentait mauvais, j’ai tout de suite prévenu la mairie de Plan-de-Cuques", déclare le lanceur d’alerte, Jean Michel. Le maire (LR) de Plan-de-Cuques, Laurent Simon, annonce que “la mairie dispose de bons indices” pour retrouver le coupable, qui risque un an d’emprisonnement et 15 000 d’amende pour délit d’atteinte à l’environnement.

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