On a testé pour vous “Halloween au Château” à Salon-de-Provence
par La Provence
Cinquante automates et animatroniques, quarante animateurs issus de l’association l’Avenir en fêtes déguisés et prêts à vous faire hurler de peur, une dizaine d’ateliers créatifs pour captiver les enfants dans les deux cours du château... Le programme présenté à la presse était alléchant et évidemment, nous n’avons pas résisté à le tester. La Provence s’est donc glissée parmi les premiers visiteurs "d’Halloween au château", une manifestation inédite qui se tient jusqu’au dimanche 3 novembre au soir, à l’Empéri. Sur la scène de la grande cour, qui sert habituellement aux concerts, on est directement mis dans l’ambiance avec des décorations gonflables enfantines. Une mise en scène qui ravira les plus jeunes. Justement, on en croise deux qui repartent du château en pleurant : "Trop d’émotions", glisse une maman aux organisateurs. Changement d’ambiance dans la deuxième cour avec un très beau dragon ailé animatronique et un guerrier-squelette grandeurs nature qui réservent une surprise à ceux qui s’en approchent. On se dirige vers la porte située à droite, où une belle jeune femme, qui par contre ne fait pas du tout peur, nous accueille avec le sourire. Elle nous ouvre la porte du château et nous voilà plongés dans l’atmosphère Halloween promise. Ricanements enregistrés, hurlements, petite musique sinistre, tout est là pour créer une ambiance de maison hantée. Dans la pénombre, plusieurs épouvantails à têtes de monstres sont disposés dans cette belle salle du musée-château où même le grand tableau a quelque chose d’effrayant. Certains éléments du décor prennent alors vie et les plus sensibles sursauteront, comme Maya, demoiselle venue de Miramas avec sa maman. Mais bien vite, elle reprend son calme et fera même un câlin à l’un des animateurs déguisés en monstre. On passe à la salle suivante. Certaines n’ont pas été enrichies pour créer une cassure du rythme, un suspens. Et les mannequins du musée, dans les vitrines, avec leurs uniformes, suffisent, à la nuit tombée, à alimenter une ambiance pesante. Un peu moins en cette après-midi ensoleillée, il faut l’avouer. On croise Bernard, l’un des employés du musée, chargé de la sécurité. Il a mis beaucoup de soin à son costume et son maquillage. Ils sont nombreux à avoir joué le jeu : "Cela les amusés", glisse une personne chargée de la communication qui nous accompagne. Maya et sa maman, elles, peinent un peu à trouver la suite du chemin, étonnées de devoir prendre un escalier. Elles s’y aventurent et après avoir traversé plusieurs pièces, elles arrivent dans celle où se trouve une cage labyrinthe, là aussi plongée dans le noir. Il faut passer à travers ce qui ressemble à des lambeaux de rideaux et à des ficelles tandis que plusieurs animateurs portant des masques de zombies et des uniformes de l’époque napoléonienne, époque phare du musée, s’amusent à effrayer les visiteurs et y mettent visiblement beaucoup de cœur. On n’y échappe évidemment pas.
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