Les supporters marseillais impatients de voir Roberto De Zerbi à l’OM
par La Provence
Plébiscité à l'unanimité. Voici l'élu qui ravira cet été tous les suffrages du peuple marseillais. Sur le bulletin secret ? Un Italien à l'allure soignée. Son nom ? Roberto De Zerbi. Une prouesse, en-soi, pour cet homme qui n'a encore jamais mis un pied sur la Canebière. Pour lui, nul besoin de mener campagne. Sa réputation le précède. Il a suffi d'un "oui", glissé aux oreilles de Pablo Longoria et Medhi Benatia, pour raviver la flamme olympienne. Et faire trépigner ses nouveaux militants, soucieux de le voir parapher son contrat (une formalité), impatients d'assister à sa grande réforme du jeu pratiqué au boulevard Michelet. "De Zerbi chez nous ? C'est une dinguerie, hallucine l'un d'entre eux, Mokhtar fidèle pensionnaire du Vel'. Je rêvais qu'il vienne en 2022, après le départ de Sampaoli. J'étais persuadé qu'on avait loupé le coche. Il me semblait, aujourd'hui, d'un standing trop élevé pour nous. Encore plus sans coupe d'Europe." "Inespéré", "surréaliste", "fantastique"... Les mots manqueraient presque aux supporters de l'OM pour décrire l'émotion qui les a traversés, jeudi passé, lorsque la nouvelle est tombée."Au début, j'ai cru à une fake news, un coup de poker pour mettre la pression à Conceição. Quand l'info a été confirmée, j'étais au boulot. J'ai tout arrêté et je suis allé voir mes collègues : 'Oh les gars, regardez qui va signer !', se rappelle Anthony, encarté au CU84. De Zerbi, c'est mieux que le Portugais. C'est quelqu'un qui aurait dû rejoindre un top club européen, du moins meilleur que l'OM. C'est un énorme coup de Longoria, mais ça n'efface pas tout. On n'oublie pas la saison en bois de cagette qu'on a vécue. Il en faudra plus pour se racheter. Mais c'est un bon début." "C'est une philosophie qui convient parfaitement à l'OM" Que semble lointain l'été dernier, quand un autre technicien étranger était promis au banc marseillais. Les doutes, l'indifférence, le scepticisme régnaient sur les bords de la Méditerranée. Marcelino, étiqueté "ami de Longoria", débarquait alors à la place de Marcelo Gallardo ou Paulo Fonseca. L'opinion aurait même préféré un coach local, "qui parle français". Un an plus tard, la langue de Molière n'a plus vraiment sa place dans l'équation. L'on est plutôt bercé par la promesse de ce flamboyant spectacle, entrevu lors de ses récents passages à Sassuolo et Brighton. "C'est une philosophie qui convient parfaitement à l'OM, qui respecte notre devise. L'an dernier, on s'est ennuyé (sic) comme des rats morts. Là, on va se régaler", croise les doigts Lucas, abonné au virage Depé.
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