Les supporters de l'OM déçus par le nul contre Reims mais confiants pour le reste de la saison

par La Provence

La rentrée s’annonçait très classe. Jusqu’à 21h30, c’était même champagne au Vélodrome, avec un suivi à la lettre des recommandations tactiques de Roberto De Zerbi. Sur le tableau noir, l’Italien règne en maître, on le savait déjà. Ses élèves, très disciplinés, avaient donc parfaitement appliqué ses consignes en première période. Oui mais voilà, un match dure 90 minutes et pour le remporter, il vaut mieux éviter de rater ses duels face au gardien adverse. Amine Harit, à la conclusion d’un exceptionnel mouvement collectif, avait pourtant montré le bon exemple en ouvrant le score (25). On se disait alors que l’OM version "RDZ" allait faire vivre une sacrée soirée à ses supporters pour leur retour tant attendu dans l’enceinte du boulevard Michelet. Ce but était même une fabuleuse concrétisation de ce foot alléchant prôné par le Transalpin. Son 4-2-3-1, en phase défensive, était passé en 3-2-4-1, avec la possession du ballon. Luis Henrique prenait l’axe et donnait parfaitement le cuir à Quentin Merlin, monté dans le couloir laissé libre par l’ailier brésilien. Un centre, un plat du pied du Marocain, et le tour était joué. Le hic, c’est qu’Élye Wahi a ensuite vendangé. C’est de saison, ça ne veut pas dire que le nouveau millésime olympien sera raté, mais à la pause, en tribune de presse, une même phrase revenait dans la bouche de tous les suiveurs du club marseillais : "Il devrait y avoir 5-0 là…" Et ce, d’autant que la bande à Balerdi aurait même dû bénéficier d’un penalty. Resté sur la pelouse jusqu’à la 67e minute, avant d’être remplacé par Jonathan Rowe, il a petit à petit perdu confiance. Et son équipe aussi. Dans l’autre sens, les Rémois, eux, ont profité de l’aubaine en ayant une affolante réussite face à la cage. Ils ont égalisé grâce à un boulet de canon de Sergio Akieme (51), puis pris l’avantage quatre minutes après, à la suite d’un numéro de soliste pétillant de Yaya-Kader Fofana. Une réalisation d’un autre monde. Et une douche froide malvenue. L’OM a fini par revenir pour prendre un petit point, frustrant, quand Mason Greenwood a ramené les deux clubs à 2-2. De quoi être déçu tant la domination était totale en début de soirée. De quoi, aussi, ramener tout le monde sur terre. Un mal pour un bien, en somme. Le large succès (1-5) à Brest, le week-end passé, ne reflétait pas franchement la physionomie du match.

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