Les JO 2024 à Marseille, mode d'emploi

par La Provence

À deux jours du premier match de football au stade Vélodrome, à quatre de la cérémonie d’ouverture et à six des premières régates en rade sud de Marseille, l’ambiance olympique fait enfin son apparition en Provence. Il était temps. Rétro Souvenez-vous, c’était il y a près de 9 ans : en 2015, Marseille était élue ville-hôte des épreuves de voile olympique en cas de succès de la candidature parisienne aux JOP-2024 devant Hyères, La Rochelle, Brest, le golfe du Morbihan et Le Havre. À cette époque, les majorités politiques étaient bien différentes à la tête de l’Etat et de la 2e ville de France, et la pétanque, finalement recalée, rêvait encore d’intégrer le giron olympique, pourquoi pas dans les allées du parc Borély où se déroulent chaque année le Mondial La Marseillaise à pétanque et Le Provençal. Souvenez-vous aussi du 21 septembre 2017, quand Emmanuel Macron était venu visiter les installations de la future marina olympique et ses préfabriqués bringuebalants. C’était avant que 49,2 millions d’euros soient injectés pour la rénover. Après neuf ans de préparations souterraines cachées par le Covid, la guerre en Ukraine et pour finir, une dissolution surprise de l’Assemblée nationale, les Provençaux ont enfin perçu ces derniers jours les premiers signes tangibles d’une vie olympique sur leur territoire. À Marseille, la marina s’est parée des cinq anneaux. Non loin, le "Club 2024" qui pourra accueillir près de 2500 personnes à partir de mercredi, procède aux derniers tours de vis. L’Orange Vélodrome a retiré de sa devanture toute trace de naming pour se rebaptiser curieusement "stade de Marseille", et les premières délégations étrangères de voile paradent en ville pour le plus grand bonheur de chasseurs d’autographes très pointus (on a vu passer, sur Instagram, des selfies avec l’Australien Brin Liddell, qui concourra en Nacra 17).

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