Le grand entretien politique - Georges Rosso, maire du Rove : "Rester un village, c'est une bagarre de tous les jours"
par La Provence
Tiré sur les chemins du Rove en 1968, poussé vers la mairie en 1971... Élu en 1981. Il paraît que la chose s'est faite "par surprise" ; Georges Rosso le dit sans rougir, Dieu sait pourtant combien il chérit cette couleur, quoique teintée chez lui d'un vert assez radical. "Je suis communiste depuis que j'ai 10 ans, je le resterai jusqu'à ma mort." La surprise se sera sérieusement éternisée et il n'est pas exclu qu'elle se poursuive en 2020. "Je ne sais pas encore si je me représenterai", jure le maire du Rove, ce village "qui doit rester un village, très équipé, dans un environnement préservé". Village. Le mot carillonnera une bonne vingtaine de fois durant l'entretien. Or, le rester, "c'est une bagarre de tous les jours, sans relâche".
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