Le contrôle parental débarque sur Instagram avec le compte “Ado”
par La Provence
Meta vient d'annoncer le lancement de "Comptes Adolescents" censés mieux protéger les mineurs des dangers liés à Instagram. Les utilisateurs âgés de 13 à 17 ans auront désormais des comptes privés par défaut, avec des garde-fous sur les personnes qui peuvent les contacter et les contenus qu'ils peuvent voir. Déployées dans plusieurs pays depuis mardi 17 septembre, ces nouveautés devraient arriver d’ici à la fin de l’année en France. Certains parents seront peut-être rassurés par cette nouvelle. Meta (maison mère de Facebook) a annoncé, mardi 18 septembre, la création de "Comptes Adolescents", censés mieux protéger les utilisateurs mineurs des dangers liés à Instagram, une application accusée par de nombreuses associations et autorités de nuire à la santé mentale des plus jeunes. Des comptes privés par défaut pour les utilisateurs âgés de 13 à 17 ans "C'est une mise à jour importante, conçue pour que les parents aient l'esprit tranquille", résume à l'AFP Antigone Davis, vice-présidente du groupe californien chargée des enjeux de sûreté. En pratique les utilisateurs âgés de 13 à 17 ans auront désormais des comptes privés par défaut, avec des garde-fous sur les personnes qui peuvent les contacter et les contenus qu'ils peuvent voir. Les adolescents de moins de 16 ans qui veulent un profil public et moins de restrictions - parce qu'ils désirent devenir influenceurs, par exemple - devront obtenir la permission de leurs parents. Et ce, qu'ils soient déjà inscrits ou nouveaux sur la plateforme. "C'est un changement fondamental (…) pour nous assurer que nous faisons vraiment les choses bien", souligne la responsable. Les adultes pourront superviser les activités de leurs enfants sur le réseau social et agir en conséquence, y compris en bloquant l'application. La maison mère de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, durcit en outre son règlement sur l'âge. "Nous savons que les ados peuvent mentir sur leur âge, notamment pour essayer de contourner ces protections", remarque Antigone Davis. Désormais, si un adolescent essaie de modifier sa date de naissance, "nous allons lui demander de prouver son âge". Ces nouveautés sont déployées depuis mardi 17 septembre dans plusieurs pays - dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie - et d’ici à la fin de l’année en France et dans l’Union européenne. Santé mentale, risques d'addictio, cyber-harcèlement… Meta sous pression La pression monte depuis un an contre le numéro deux mondial de la publicité numérique et ses concurrents. En octobre dernier, une quarantaine d'Etats américains ont porté plainte contre les plateformes de Meta, leur reprochant de nuire à la "santé mentale et physique de la jeunesse", à cause des risques d'addiction, de cyber-harcèlement ou de troubles de l'alimentation.
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