Le collectif du 7 octobre dénonce les viols perpétrés par le Hamas

par La Provence

Naama Levy, c’est une jeune fille qui, à 19 ans à peine est tristement devenue l’icône du combat qui nous rassemble. Le 7 octobre elle dort chez des amis quand elle est réveillée en sursaut par une pluie de roquettes. Quelques heures plus tard elle est aperçue dans une vidéo du Hamas, sortie d’un coffre de voiture, tirée par les cheveux par un terroriste armé. Elle est en pyjama, pieds nus, terrifiée. Elle a le pantalon couvert de sang. Ces images sont le symbole du viol qu’elle vient de vivre". Ce sont par ces mots que Sabrina, membre du collectif du 7-Octobre a tenu à démarrer son discours devant le palais de justice d’Aix-en-Provence. Les femmes du collectif avaient revêtu un pantalon gris, taché de sang à l’entrejambe. Symbole des viols commis par le Hamas. Derrière elles, des affiches sur lesquelles sont inscrits les noms d’otages israéliennes encore aux mains du Hamas, cinq mois après l’attaque. Des crimes reconnus par l’ONU Dans un rapport publié il y a une semaine, basé sur des entretiens avec des survivants des attaques et des responsables israéliens, ainsi que sur des photos et vidéos, l’ONU accrédite le fait que "des violences sexuelles liées au conflit se sont produites en plusieurs endroits de la périphérie de Gaza, y compris sous la forme de viols et de viols en réunion" lors de l’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre. Des otages en auraient également été victimes. Sept jours après la publication du rapport et deux jours après la journée internationale du droit des femmes, le collectif du 7-Octobre aixois tenait à se rassembler pour rappeler que les femmes israéliennes sont les grandes victimes du massacre. "Nous sommes ici pour donner une voix à celles qui ont été réduites au silence. Le viol délibéré est une arme de guerre. Des crimes sexuels sadiques ont été commis", lançait Fabienne Bendayan, présidente du Crif Marseille-Provence, avant d’égrener la liste inaudible des crimes commis. Sabrina du collectif, Fabienne Bendayan, ou encore Anne Rudisuhli, conseillère départementale déléguée aux Affaires européennes ont toutes souligné l’absence des associations féministes à ce rassemblement. "Aucune n’a souhaité se joindre à nous malgré les sollicitations. Parce que juives, des femmes violées, mutilées n’ont pas le droit au moindre soutien ? Ce féminisme à géométrie variable me met en colère et me fait honte", regrettait la conseillère départementale. "Elles ont été enlevées parce que juives. Elles ont été violées parce que juives. Et aujourd’hui leur sort est passé sous silence parce que juives !", affirmait Sabrina à la tribune. Avec les membres du collectif du 7-Octobre, ils sont déterminés à poursuivre leur mobilisation aixoise jusqu’à ce que tous les otages soient libérés. "On me demande souvent si ce que nous faisons n’est pas une goutte d’eau mais à force de gouttes on fera un océan."

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