La Casa Stifler, une pizzeria qui devient parfois une boîte de nuit à Salon-de-Provence
par La Provence
Julien Combel a organisé de nombreux événements à Salon depuis 2009 en lien avec la techno, sa passion depuis tout jeune. Patron d'un restaurant-pizzéria à l’entrée de Bel-Air, il mixe en effet depuis qu’il a 16 ans et signe ses sons depuis 2022. Plusieurs de ses "tracks" ont été dans le Top 100 des streamings. Rencontre. . Depuis 15 ans, Julien Combel n'est pas un patron comme les autres. Entre deux tournées de pizz', il fait aussi tourner les galettes. Celles qui nous font danser sur les dancefloor tout l'été. Le trentenaire de Salon participe à la fête de la musique. 1 500 festivaliers venus l'écouter Dans différents lieux, privés ou publics, allées de Craponne, place Morgan, place des Trophées et au château de l'Empéri quatre fois, en 2017, 2018, 2019 et 2022. C'est aussi au château qu'il a organisé, en août 2019 "Techno Tronik in the castle". Un événement payant qui a réuni pas moins d'environ 1 500 festivaliers. Rien que ça. Et qui lui avait valu les félicitations de Michel Roux, adjoint à la culture, sur le mur Facebook de l'événement qui est aussi un collectif : "Bravo, une belle réussite". À lire aussi : À Salon-de-Provence, Julien Combel, le patron de pizzeria qui fait aussi tourner les vinyles Oui mais voilà, il semblerait que l'élu ait changé d'avis depuis. En effet, depuis 2023, il ne souhaite plus que la musique électronique soit un des choix proposés lors de la fête de la musique. "Vous et nous sommes capables de le faire" Lors d'un conseil municipal, Samir Jacquot-Hakkar, conseiller d'opposition, s'était fait le porte-parole du collectif. Michel Roux avait répondu : "A Salon, nous avons des musiciens de qualité et nous ne les exposons pas assez. L'idée c'est de revenir aux fondamentaux et plutôt que d'aller chercher des artistes ailleurs, on prenne les nôtres et qu'on les dissémine partout sur l'espace public. Si c'est pour jouer de la musique électronique, vous et nous, sommes capables de le faire et les bars en proposent toute l'année". Têtu, Julien Stifler a alors eu l'idée d'un autre événement : "J'ai demandé la salle Charles-Trenet pour un festival Techo Tronik in the warehouse. Mais ils ont refusé aussi, sans motif. Je leur ai envoyé un recours administratif car la loi dit qu'une mairie doit motiver son refus. Je n'ai eu aucune réponse". Nous avons sollicité Michel Roux, adjoint à la culture, pour connaître son sentiment au sujet de Julien Stifler. Il n'a malheureusement pas souhaité répondre.
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