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La Bastide des Bessons, dans le 14e, a été sélectionnée pour le loto du patrimoine de Stéphane Bern

par La Provence

Parmi les six sites régionaux choisis par le Loto du patrimoine, porté par Stéphane Bern et qui a déjà aidé plus de 800 sites pour leurs travaux de rénovation depuis 2018, c’est la Bastide des Bessons à Sainte- Marthe, dans le 14e arrondissement de Marseille, qui bénéficiera du soutien de cette 7e édition pour les Bouches- du-Rhône. Bâtie en 1907 et surnommée "Villa aux travées harpées", la Bastide des Bessons, nichée dans les hauteurs du 14e arrondissement, renommée pour son bel équilibre architectural, est située tout près de la Bastide de Montgolfier et de son parc. Acquise en 2018 par l’association Une Terre culturelle qui y a installé les activités d’échanges internationaux à destination des jeunes, cette belle maison de Sainte-Marthe a besoin d’une bonne rénovation pour un budget de 250 000 à 300 000 euros, estime Amina Mousli, chargée de communication. Elle se félicite de ce coup de pouce inespéré de la mission de sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern et soutenue par le Ministère de la culture et la Française des jeux. "On est émus, reconnaissants et très contents d’avoir été retenus. On n’arrive pas à y croire", se réjouit-elle. Pour Roland May, délégué départemental des Bouches-du-Rhône pour le Loto du patrimoine, c’est "l’originalité et la qualité" du projet d’Une Terre culturelle qui a séduit. "Ce n’est ni un château, ni une église mais une bastide typique du paysage marseillais et sa reconversion a une vocation culturelle et sociale", s’enthousiasme-t-il. Le montant de la dotation allouée à ce projet de valorisation ne sera connu qu’en fin d’année. "Ça dépendra de la générosité de chacun pour le Loto du patrimoine", note le bénévole. En 2023, 28 millions d’euros avaient été collectés. Mais déjà, l’association qui accueille cinq volontaires venus d’Allemagne, du Maroc, de Tunisie et d’Arménie, se félicite de pouvoir entamer des travaux pour préserver le bâtiment qui a subi les "ravages du temps", avec la restauration de ses fenêtres et volets et un ravalement de façade incluant la réfection du toit. La fin de ce chantier est prévue en 2026. L’association qui compte dix salariés et a noué des liens avec les voisins, promet d’organiser dans la bastide un événement autour des journées du Patrimoine, ravie d’y poursuivre dans de meilleures conditions d’accueil ses actions pour l’insertion et la mobilité des jeunes des quartiers.