Kaaris et SDM, le pilier et la relève du rap français à Marsatac

par La Provence

Il fallait voir la foule sauter, tous portables dehors à l’apparition de SDM, hier sur la scène Château du 26 Marsatac, pour comprendre le phénomène. Le natif de Meudon s’est fait un nom dans le paysage hip-hop francophone en 2020, avec le single Jack Fuego. Quatre ans plus tard, il est indéniablement l’un des poids lourds de la discipline et l’artiste le plus attendu de la soirée au parc Borély. Maillot de football américain sur le dos, chaîne en or qui brille autour du e e 17/06/2024 12:13 Kiosque | La Provence https://www.laprovence.com/kiosques/liseuse 3/3 cou, SDM débarque au crépuscule et d’emblée se met Marseille dans la poche. "On va tout cramer les sangs !" Puis déroule ses tubes, Rihanna, Mr Ocho, #Malentouré, des flammes illuminant la plus grande scène d’un festival assumant son virage rap. Le rappeur d’origine congolaise aux deux disques de diamant n’a pas lésiné sur les collaborations ces dernières années. Avec PLK, Werenoi, Koba LaD. Avec le Marseillais Jul, aussi, sur J’fais plaisir à la zone, qu’il offre bien volontiers à domicile. Ça secoue dans les rangs sur le très dansant Daddy, écrit avec le taulier Booba. Mais c’est le hit Bolide allemand, tout simplement le titre le plus streamé sur les plateformes en France l’an passé, que tout le monde attend. Et qui a clôturé le set de l’une des étoiles de la nouvelle génération hip-hop. Une heure plus tôt, c’est un pilier du rap qui montait sur la scène Château, devant un public bouillant et alors que le thermomètre flirtait encore avec les 25 degrés. Kaaris, dont l’album Or Noir (2013) est devenu un classique, s’est lancé cette année dans une tournée anniversaire. Bizon, Arrêt du cœur, et bien sûr Kalash - "ma question préférée : qu’est-ce que je vais faire de toute cette oseille ?"- l’icône de Sevran a fait entendre hier soir ses sons les plus emblématiques, avant de prendre rendez-vous avec son public marseillais le 5 décembre prochain au Dôme. Kaaris, à dans six mois sous la coupole. Marsatac, merci et à l’année prochaine