JT santé : quand le dépistage sauve des vies

par La Provence

"Neuf fois sur dix, un cancer du côlon dépisté peut être soigné". C'est le constat saisissant qu'a rappelé le professeur Jean-François Seitz, chef du service d'hépato-gastro-entérologie et oncologie digestive à l'hôpital La Timone. Petit frère d'Octobre rose, Mars bleu est consacré au dépistage du cancer colorectal, deuxième cancer le plus meurtrier en France. Pour réduire cette statistique macabre, des nouveaux tests de dépistage ont été créés, mais les résultats se font attendre. "Avec le test immunologique, nous espérions une augmentation de 15 % des dépistés, cependant la participation stagne." Cette nouvelle arme de prévention massive est plus pratique et efficace, elle vise à déceler la présence de sang humain dans les selles. En effet, certains polypes (indicateurs cancérigènes) provoquent des saignements souvent minimes et donc difficiles voire impossibles à détecter à l'oeil nu. Pour mieux comprendre cette pathologie qui touche près de 45 000 personne par an. Nous sommes allés à la rencontre du professeur Jean-François Seitz, chef du service gastro-entérologie à La Timone ainsi que du Professeur des Universités Praticien Hospitalier Nicolas Pirro qui nous détaillent les missions de prévention et les techniques de chirurgie concernant le cancer colorectal.

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