“Il va falloir sortir le match que tu n’as jamais sorti cette année”, prévient Abriel avant OM-PSG
par La Provence
Fabrice Abriel est nostalgique. Des Clasicos où l’OM et le PSG “se disputaient un titre, une Ligue des champions ou un podium”. Un temps qui n’a jamais beaucoup duré face à l’irrégularité des deux clubs. Mais qui semble définitivement envolé avec les moyens XXL des Qataris. L’ancien milieu olympien (2009-2011) comprend les doutes des Marseillais avant la rencontre. “Face à Paris maintenant, tu as toujours peur de te prendre une claque. Parce qu’ils te présentent les meilleurs joueurs au monde”, concède-t-il. “Est-ce que tu es en capacité de mettre un rapport de force sur le terrain ?” L’OM devrait, en outre, se présenter au Vélodrome avec un effectif diminué. “Si tu n’as pas tout le monde, est-ce que tu es en capacité de mettre un rapport de force sur le terrain ?”, se demande l’entraîneur du FC Fleury féminin. “Mettre un pressing et les empêcher de sortir ? Et ensuite toi de sortir le ballon ? Et de finir tes actions ?”, énumère-t-il avant de se montrer dubitatif : “Il va falloir sortir le match que tu n’as jamais sorti cette année.” “Il fallait qu’on entre dans le coeur des Marseillais Abriel, lui, fait partie de la dernière génération olympienne qui regardait le PSG dans les yeux. Et mieux, lui donnait des leçons. Comme au Vélodrome en novembre 2009, quand il adresse un coup franc parfait à Souleymane Diawara et Gabriel Heinze, l’un des deux autres anciens Parisiens sur le terrain. “Il fallait qu’on entre dans le coeur des Marseillais. On devait faire plus parce qu’on avait porté le maillot du PSG. II ne fallait pas qu’il y ait de débats. Et il n’y en avait pas eus.” Cette fameuse équipe qui après avoir corrigé son rival au Parc au match retour (0-3), file vers le titre de champion de France. Le natif de Suresnes évoque avec émotion “la reconnaissance” des supporters et se souvient avoir motivé ses coéquipiers après la finale de la coupe de la Ligue. “Vous avez vu comment ils sont ? Ce n’est qu’une coupe de la Ligue. Il faut qu’on aille chercher le titre maintenant !” “Je ne suis pas candidat pour l’équipe de France féminines” Aujourd’hui, Fabrice Abriel motive les filles du Val-de-Marne. Régulièrement dans le deuxième wagon de la D1 féminines derrière Lyon et le PSG, son équipe a réussi à sortir les Rhodaniennes en demi-finale de la coupe de France et jouera bientôt les Parisiennes en finale. Abriel fait ses gammes d’entraîneur et ne veut pas entendre parler de l’équipe de France féminine après le départ d’Hervé Renard. “Je ne suis pas candidat, les sélections, ce n’est pas mon rythme, lance-t-il. Je préfère mettre en place un projet de jeu.” Il l’affine et se rêve en manager à la Ferguson ou à la Wenger. Peut-être un jour à l’OM, ou au PSG ?
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