Grand débat La Provence législatives 2024, les services publics au cœur des priorités

par La Provence

Inégalités : les services publics au cœur des priorités La tendance est manifeste. Les inégalités peuvent se vérifier au quotidien dans le pays de manière générale et, en particulier, à Marseille où l’État a lancé un large programme de chantiers destiné à "rattraper le retard dans les services publics", rappelle Claire Pitollat faisant référence à un "Plan Marseille en grand" concernant "les écoles -180 établissements appelés à être rénovés -, la mobilité, les logements ou encore la police". Les propos de la représentante de la majorité présidentielle ont, cependant, été contredits par ses concurrents. À ses côtés. Amine Kessaci précise d’emblée que "ces fameux effectifs de police supplémentaires ont, très tôt, quitté leurs bases marseillaises pour intervenir dans d’autres territoires, notamment à Nîmes". Pascaline Lécorché a été tout aussi lapidaire à propos des infrastructures, prétendant que "rien ne sortait de terre", une affirmation contre laquelle s’est élevée Laure-Agnès Caradec qui l’a invitée à observer "un Marseille en chantier, une vérité visible du sud au nord de la ville avec notamment la mise en place d’un réseau de tramways". En revanche, cette dernière a estimé que "le parc de nouveaux logements était en panne depuis que Benoît Payan est à la tête de la ville". Pour résoudre "cette véritable crise du logement", Laure-Agnès Caradec prône "une politique permettant l’accessibilité à la propriété pour les jeunes ménages notamment en favorisant le propriétaire plutôt que le squatteur, une hérésie en cours, aujourd’hui". L’habitat a été l’un des sujets majeurs de ce débat. Franck Allisio l’a traité sous l’angle du logement social et de la solidarité nationale, un critère qui, pour le RN, "doit être réservé aux ressortissants français". Pas seulement : "Cette priorité n’est pas non plus un blanc-seing, car celle-ci doit également impliquer le strict respect des règles. Cette solidarité nationale, ça se mérite. C’est du bon sens." En mesurant les réactions des autres représentants de parti et notamment du côté d’Allan Popelard, pareil raisonnement semble en total décalage avec la réalité du terrain. Entre ces deux partis, le mur s’est encore élevé.

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